L’Office des Forages Ruraux a rendu hommage au personnel féminin. Les femmes qui, par leur détermination et leur abnégation, ont largement contribué au rayonnement de l’OFOR. Elles se sont réunies pendant une demi-journée pour échanger sur les questions de l’heure afin de consolider l’esprit d’équipe en vue de mieux servir les populations rurales. Le débat portait sur le thème : « Solidarité féminine en entreprise ».
Des pas importants ont été franchis dans le cadre de l’accès à l’eau potable en milieu rural grâce, en partie, aux femmes de l’Office des Forages Ruraux (OFOR). D’emblée, le Directeur Général Alpha Bayla Guèye a exprimé toute sa fierté de travailler avec un personnel féminin sérieux et rompu à la tâche. « En toute sincérité, j’apprécie beaucoup les femmes de l’OFOR » a-t-il déclaré. M. Guèye poursuit : « Ce que vous avez fait aujourd’hui participe à renforcer notre culture d’entreprise. C’est très important. Nous sommes tous faillibles tout naturellement et ça il faut le comprendre. Mais, ce qui fait que nous allons surmonter justement ces contraintes-là, c’est notre humilité. L’humilité est très importante dans la carrière professionnelle. Il faut être humble et ouvert. Quand on reçoit quelqu’un de nouveau, qu’est-ce qu’on doit faire pour l’intégrer, pour lui donner notre culture maison ? Je ne cesse de dire au RCH (Responsable du Capital Humain) qu’il faut tout le temps prendre des stagiaires avec une pépite. Il faut que ça soit tournant. En tout cas, je veux que le temps que je resterai dans la boîte, autant que nous pourrions que des recrues nouvelles soient des gens qu’on a pris sur le marché qu’on a formés et formatés nous-mêmes. Quand vous avez cette culture maison, vous la portez. », souligne le Directeur Général.
Pour le Secrétaire Général de l’OFOR Amadou Bèye Ndiaye, les femmes ont toujours joué un rôle important dans la société. « Il faut briser ce plafond de verre comme je l’ai dit tout à l’heure, et offrir des postes de responsabilité aux dames parce qu’elles ont appris à gérer dès le ménage en gérant l’époux, en gérant les enfants, en gérant les invités de l’époux. C’est du management. », a-t-il rappelé. M. Ndiaye ajoute « on a eu des dames ministres. On a eu des dames cheffes d’entreprise. On voit les dames mieux gérer que les hommes. Elles sont aujourd’hui à bonne école. On remarque que de plus en plus, dans les matières scientifiques, dans les matières de management, les femmes réussissent autant que les hommes. »
Le responsable du Capital Humain Mamadou Kane a abondé dans le même sens : « nous avons un personnel féminin bien qualifié, diplômé. La question du genre n’est pas une contrainte à l’OFOR. Mieux, nous sommes en train de voir comment améliorer les conditions des femmes au sein de l’entreprise. Actuellement, nous sommes à la phase d’études d’un plan stratégique genre qui sera développé sur trois ans en relation avec l’USAID. Sur ce plan, nous sommes en train d’étudier comment booster le nombre de femmes au sein de l’OFOR mais aussi comment faire de telle sorte que les politiques de l’OFOR leur permettent d’occuper des positions stratégiques », dit-il.
Le Président du Conseil d'Administration, Dr Paul Sène, empêché, a envoyé un message de félicitations aux femmes de l'OFOR et à la Direction Générale pour cette belle initiative. "Le leadership ça se vit à tout instant", a-t-il souligné.
Les femmes de l’OFOR ont magnifié tous les efforts faits par la Direction Générale tout en demandant une amélioration de leurs conditions de travail. Elles ont appelé à plus de solidarité et de rigueur avant de décerner des décorations au Directeur Général, au Secrétaire Général et au Responsable du Capital Humain pour service rendu aux femmes de l’Office. Aussi, elles ont tenu à remercier tout le personnel masculin à travers le Président du Collège des délégués de l’OFOR Adama Sow.
Pour joindre l'utile à l'agréable, la Direction Générale a offert un copieux déjeuner dans un hôtel de la place.
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